Rassemblement Moulins – Juin 2011

 

Notre 7ème rassemblement s’est déroulé à Moulins-Montbeugny – LFHY les 10, 11 et 12 Juin 2011 sous une météo clémente, avec l’aide de nombreux bénévoles, locaux et du VCF. Nous avons bénéficié de l’aide de la CCI et de l’Aéroclub de Moulins sans oublier notre traiteur, Eric GEOFFROY et sa société “Aux Fins Palais” à Avermes, chargé du restaurant et qui nous a fait profiter d’une excellente dégustation de vins du domaine Gardien frères, appellation St Pourçain, producteur à Chassignolles 03210 BESSON.

Le clou de l’événement fut notre dîner de gala samedi soir qui nous a permis de nous rencontrer autour d’un bon dîner et de bons vins, que certains de nos convives ont un peu trop fortement appréciés. La soirée fut festive et s’est terminé avec notre tombola traditionnelle qui nous a permis de distribuer des goodies provenant de chez Avery, Vans Air Force et Van’s Aircraft. Pratiquement tous ont reçu un petit quelque chose – belles casquettes Van’s Air Force, polo Van’s, toutes sortes d’outils Avery… Et pour terminer nous avons réalisé notre traditionnelle remise de prix : des avions français ont été primés, ainsi que des avions britanniques.

Moulins, à l’extrémité de l’Auvergne et pas loin de Nevers, se caractérise par une forte activité d’élevage de bovins, surtout le Charollais, et par un tissu industriel orienté mécanique dont le circuit de Magny-Cours en est l’emblème. L’aérodrome, situé à 10 kms environ au sud-ouest de la ville, est doté d’une piste en dur (08-26) de 1200 m et d’une piste en herbe parallèle de 800 m, plus l’avitaillement carte Total, un restaurant, un aéroclub très actif (vol moteur et vol à voile), et une section construction amateur très active.

Nous devons dire un grand merci à Jean-Pierre Chauvet, Bernard et Lucien Goutherot de l’aéroclub de Moulins et aux AFIS de l’aérodrome, notamment Julien et Olivier, qui se sont également occupé de l’essence et des chambres dans le bâtiment auxilliaire.

Notre premièr rassemblement marque la naissance de notre association. 13 membres fondateurs se sont réunis pour créer un groupe dont les objectifs seront :
-Mieux vivre notre passion comme constructeurs et pilotes de RV.
-Défendre nos intérêts auprès des instances gouvernementales.

Rassemblement Nuits Saint Georges – Juin 2012

 

Nuits St. Georges 2012, Un Très Grand Cru !

Et voilà, après de long mois de préparation, notre rassemblement annuel est derrière nous. Bilan : malgré une météo exécrable, une douzaine de RV son arrivés, plus deux autres avions et de nombreux constructeurs/pilotes sont venus en voiture pour en faire un événement mémorable. Nos hôtes, Thierry, Fred, James, Bernard et autres membres de l’aéroclub de Nuits St. Georges, se sont dédiés sans réserve pour que l’accueil et la convivialité soient au top. A cela il faut ajouter une vingtaine d’anglais plus deux irlandais qui se sont allègrement mêlés aux français pour faire une fête qui a commencé vendredi soir et s’est terminée dimanche matin;

Première mise en condition pour ceux qui arrivent en voiture cause mauvaise météo, le Château La Berchère maintenant un superbe hôtel dont les prix sont raisonnables. Nous étions nombreux à nous y être hébergés. Mais il y avait beaucoup d’hôtels à moins de 2km de l’aérodrome, donc aucun problème d’hébergement. De plus, nous avions de nombreux pilotes campeurs, qui ont pu planter leurs tentes prêts de leurs avions, et l’aéroclub avait mis une douche a disposition des campeurs.

 

Mais commençons par le début. A l’arrivée, pour marquer l’événement, la bannière Van’s récupérée à Friedrichshafen à l’entrée de l’aéroclub de Nuits St. Georges marquait l’événement. Il faut dire que cela fait sérieux. Nous ne sommes plus dans les petites affiches A4 imprimées. Nous y voyons un RV7 sur la tranche – idéal pour une bannière verticale.

Vendredi, nous étions déjà assez nombreux grâce aux quelques anglais qui ont bravé le météo – faut dire qu’ils ont l’habitude – et grâce aux membres du VCF qui faute de vouloir se battre contre les éléments par les airs, ont opté pour une arrivée en voiture. Nous étions donc environ 40 pour le barbecue du vendredi soir. Mais nous avons rapidement eu le plaisir d’entendre un premier avion s’annonçant Nuits St. Georges sur la 123,5. Il s’agissait d’un Irlandais qui arrivait directement d’Irlande avec une escale à Cherbourg pour dédouaner.

Des le début de l’après midi nous avons monté la buvette et mis en place l’open bar, autrement dit : bière et autres boissons à volonté pour les équipages et membres du VCF. Faut dire que la buvette fut très vite prise d’assaut par les british et les deux irlandais. L’ambiance s’est vite mise en place…

Par la suite, Bernard, propriétaire d’un hangar à côté de l’aéroclub, a sorti le R44 et autres avions qui s’y trouvaient afin de préparer le terrain pour le soir. Nous nous sommes tous portés volontaires pour tout sortir du camion et placer les bancs et tables prêtés par la mairie et en un rien de temps, le hangar était prêt pour nous accueillir. Le soir Thierry s’est chargé du barbecue, beaucoup de bois puis un coup de briquet et une heure plus tard nous avons commencé à rôtir nos merguez, chipolatas, viandes, saucisses et autres, chacun surveillant ses choix attentivement afin de ne pas les cramer – une ambiance particulièrement conviviale. Thierry nous a comblé avec son Moret St. Denis 1er cru 2008, absolument délicieux plus quelques bouteilles de Vosne-Romanée qui trainaient ici et là.

Les conditions d’une soirée, voir d’une nuit, chaleureuses et animées étaient plantées. Les bancs furent occupés très rapidement, des groupes selon les affinités se sont formés, des membres de l’aéroclub mêlés à ceux du Van’s Club avec les anglais entrelaçant le tout, dans un joyeux vacarme conversationnel. La soirée avançant, les niveaux des bouteilles descendant, l’ambiance devint de plus en plus festive. Vers 11h00 Bernard, propriétaire d’une montgolfière dont la nacelle était dans le hangar, a eu la brillante idée d’éclairer le tout par quelques coups de bruleurs. Les ouh et les hah d’approbation l’ont récompensé de son initiative.

 

Les conditions d’une soirée, voir d’une nuit, chaleureuses et animées étaient plantées. Les bancs furent occupés très rapidement, des groupes selon les affinités se sont formés, des membres de l’aéroclub mêlés à ceux du Van’s Club avec les anglais entrelaçant le tout, dans un joyeux vacarme conversationnel. La soirée avançant, les niveaux des bouteilles descendant, l’ambiance devint de plus en plus festive. Vers 11h00 Bernard, propriétaire d’une montgolfière dont la nacelle était dans le hangar, a eu la brillante idée d’éclairer le tout par quelques coups de bruleurs. Les ouh et les hah d’approbation l’ont récompensé de son initiative.

Il faut dire que vers minuit, lorsque Thierry s’est lancé dans le Karaoké, après que certains se soient exercés à de la dance, l’ambiance étaient au comble. Je suis personnellement partie (Michèle qui parle) vers minuit trente mais il restait beaucoup de monde, particulièrement les anglais, qui sont restés jusqu’à 3h00. Le lendemain vers 10h00 pas de grande activité du côté des tentes – les anglais ont progressivement émergé vers 11h00 pour nous demander ce qui s’était passé. Certains avaient quelques problèmes de mémoire du fait d’avoir trop fait honneur au vin.

Le jour a repris le dessus, petits dèjà, toilettes, remise en place des esprits, puis progressivement nous nous sommes acheminés vers le déjeuner. Thierry nous avait organisé un moules frites par un de ses copains, à la façon marinière avec des frites excellentes, dorées à point, croustillantes et savoureuses, plus la bière de l’open bar, rebelote, que du bonheur. Entre temps des français étaient arrivés, notamment trois RV8, ceux de Francis C., Bryan W. et Jean M. – je regrettai ne pas être venu avec le mien mais jeudi je ne serai pas passée. Un Beryl des troyens est également arrivé plus un autre de construction amateur dont j’oublie le nom. En tout cela faisait environ 20 avions et 60 personnes. Ni trop, ni pas assez, juste ce qu’il faut pour pouvoir parler avec tout le monde et passer un bon moment.

 Je reprends, nous sommes donc samedi heure du déjeuner : moules frites. Transfert de la buvette vers le barnum monté la veille à la grande joie des anglais prêts à la reprendre d’assaut. Moules frites à 10€, bière et autres à volonté gratuit, il faisait beau quoiqu’un bon petit vent de 15/20knts soufflait plein travers mais aucun atterro n’a posé de problème – tous les pilotes des pros.

L’après-midi, que dire si ce n’est que nous avons beaucoup regardé les avions, parlé avec les uns et les autres, mis à jour la vie de chacun lors des retrouvailles. Parmi les avions quelques nouveaux. Nous nous sommes attardés sur lr RV8 de Bruce en rouge Channel 19 – un rouge avec un léger fond de framboise, très joli. De plus cet avion est équipé d’une avionique d’enfer. Autre nouveauté, un RV12 qui nous est venu de Hollande, assez joli quoique la ligne nous plait moins que celles de ces grands frères (ou soeurs ?). Il y avait également le RV7 irlandais, très belle déco. Et Stan H. est venu une foi de plus avec son G-DUDE. Immanquablement il nous a fait quelques pirouettes. Nous avons également été gratifiés par la présence de Roger H., venu en voiture car la météo chez lui en Angleterre était bloquante. Parmi les français, Jean-Marc G., Bastien L. et beaucoup d’autres, Alain G. notre trésorier et moi-même ainsi que Marc et Laurence et leur fils, les Troyens, qui construisent un RV7 arrivés dans leur Beryl – et des nouveaux membres qui en sont a leur début. Ils auront pu toucher des vraies machines qui volent ce qui leur a donné un coup d’adrénaline.

En un clin d’oeil c’était le soir – notre diner de gala devant nous dans un restaurant fabuleux perdu dans un vallon de la Côte d’Or derrière Nuits St. George. Fred, le président de l’aéroclub, a fait office de chauffeur avec un car de 30 personnes. Entre les voitures et le car, nous sommes arrivés tous ensemble vers 20h30. Il faut dire que la propriété est très grande, la photo ci-contre ne reflétant que la façade restaurant, car il y a en prolongation la partie hôtel qui s’étend sur plus de 150 mètres sur un étage. Première phase, l’apéro. Nous étions sous une pergola à savourer un mousseux avec du cassis et de délicieux petits fours. C’était l’occasion pour parler avec un peu tous les participants. Le temps de savourer ce moment puis nous sommes montés dans la salle de restaurant – pour le diner un caviar de courgette avec des gambas puis une tranche de charollais avec des légumes. Par la suite fromage plus désert, le tout accompagné d’un bon Moret St. Denis 1er cru du domaine de Thierry.

Après le diner, le clou de la soirée – la remise de prix, les prix étant des objets, vêtements et outils fournis gracieusement par Van’s Aircraft et Avery. Les heureux gagnants sont :

 

  • Premier arrivé – RV7 des irlandais SY-MES – direct avec escale Cherbourg sous une météo marginale. Mais les anglais et irlandais doivent voler par des temps qui repoussent souvent les français. Peut-être l’explication du peu d’avions français à notre rassemblement.
  • Plus ancien – RV6 G-RVAN de David B.
  • Exemplaire – RV8 G-DUDE de Stan H. qui a fait 97 vols d’essais de vrilles.
  • Retour aux sources – RV8 G-RVIB de Peter G. – avion très dépouillé.
  • Distance la plus longue – RV6 de Norman G-RVIA qui nous vient de Malaga via l’Italie – un périple
  • Extravagance – RV8 F-PKOK rouge de Bruce W. – un rouge Chanel 19 des plus élégants et une avionique d’enfer.
  • Le plus beau – RV6A G-TJDM au look retro – assez beau quoique ne plait pas à tout le monde.
  • Prix Jean-Michel F. – RV8 français de Jean M.
  • Prix Joël B. – RV8 français de Francis C.

Il est évident que l’assistance a chaleureusement acclamé chacun des heureux gagnants. Après la distribution des prix Fred et ceux qui sont venus en voiture ont ramené tout ce petit monde à leurs hôtels et camping respectifs.

Le lendemain dimanche retrouvailles et préparatifs de départ. Les anglais assez soucieux de la météo car elle s’annonçait pas terrible ont dédié pas mal de temps à consulter les différents sites – en rétrospectives certains d’entre eux ont dû faire escale ici et là afin d’attendre que le mauvais temps ne passe.

 

Rassemblement Vannes – Juin 2013

 

 

 

Vannes – La Bretagne, Le Golf Du Morbihan, Une Région Magnifique.

Après quelques mois de préparation et plusieurs visites à Vannes, voilà que notre rassemblement annuel se concrétise. Pour les organisateurs le rassemblement a commencé le jeudi 13 l’après-midi, car dès vendredi matin des RVs devaient arriver. 

Nous nous sommes donc donné RDV sur l’aérodrome de Vannes jeudi après-midi. Alain G. est arrivé de St. Brieuc avec son épouse dans son RV6 et Michèle D. depuis Chavenay dans son RV8. Jean-Marc G., les parents de Bastien L. (Bébert et Véronique) et Philippe C. étaient présents pour nous accueillir. André B. et Jean G. de l’aéroclub de Vannes étaient également là. Après enregistrement à l’hôtel B&B, d’un très bon rapport qualité prix, nous sommes allés chez les parents de Bastien boire un pot d’accueil, en quelque sorte le top départ des festivités. Une chose nous a frappés chez les parents de Bastien – une bibliothèque pleine de livres sur l’aviation. Il y en avait pour tous les goûts – depuis le début de l’aviation jusqu’aux plus modernes. Manifestement, chez les L. on aime l’avion – ce qui s’est concrétisé par la réalisation de l’extraordinaire RV8 de Bastien, de loin le plus beau et le plus performant des RVs en France, et qui fait de l’ombre à la plupart des RVs que l’on peut voire à Oshkosh hormis d’éventuels bêtes de concours dont les américains sont friands.

Nous sommes ensuite tous allés à la brasserie du célèbre Hôtel-Restaurant « LE ROOF » situé les pieds dans l’eau sur la presqu’ile de CONLEAU en plein golfe du Morbihan. D’un excellent rapport qualité prix, nous avons mangé des choses de la mer – nous nous sommes régalés, cela accompagné évidemment de bons vins blancs. Le plaisir de nous retrouver était surtout au RDV car cela doit faire quelques années, au moins 5, que nous nous retrouvons ainsi une fois par an via nos rassemblements pour partager notre passion de voler en RV. La journée étant longue du fait des voyages des uns et des autres, nous sommes allés à nos hôtels respectifs pour un bon dodo.

Le lendemain vendredi retour au terrain pour lancer les préparatifs du rassemblement. L’équipe de l’aéroclub de Vannes avait déjà fait un gros travail. Les tables et bancs étaient là, prêts à être mis en place, les avions dans le hangar ont été mis dehors pour l’installation des tables et bancs, l’accueil enregistrements a été mise en place avec Sylviane et Marie-Pierre, les consignes de parking des avions données et les parqueurs avec leurs chasubles et radios postés à des endroits stratégiques, et les retrouvailles premier jour du rassemblement ont commencé.

Très rapidement des avions sont arrivés, les premiers étaient des anglais, et belges. De vieilles connaissances comme David B., Richard W., Stan H., Eddie avec son RV8 G-IGHT, Greg S.et bien d’autres. Puis les français ont commencé à venir, en avion et en voiture : Eric R., Alain S. était déjà là pour prêter main forte, les Cordier qui ont déménagé dans le pays de Vannes étaient là depuis jeudi, et beaucoup d’autres. A midi nous avons mangé quelques sandwichs – nous n’étions qu’une quinzaine – puis tout a commencé à se précipiter. Déjà il fallait organiser le parking avions afin de pouvoir en caser environ 50. Nous avons donc commencé à les mettre en quinconce ce qui nous donnait la place pour 60 à 80 avions.

Nous en attendions un maximum de 50 mais qui sait, la météo aidant, certains qui ne s’étaient pas enregistrés auraient pu choisir de venir, question de voir sur place comment se déroulait notre rassemblement. Du côté enregistrement Sylviane et Marie-Pierre n’ont pas chômé car il fallait noter les arrivants, leur donner les tickets repas, leur donner le traditionnel cadeau de bienvenue, cette année une bourriche Belle-Iloise, encaisser le règlement correspondant, répondre aux questions de logistiques qui pouvaient se poser, bref, un travail méthodique et crucial au bon déroulement du rassemblement.

Vendredi soir les choses ont commencé à se préciser. Après un après-midi à parquer les avions, enregistrer les arrivants et en général assurer l’intendance, notamment le transport aux hôtels avec le minicar (merci Jean-Marc), nous avons mis les tables et bancs en place. Vers 18h00 notre Bastien arrive de Berlin – d’une traite – pratiquement 4 heures de vol. Sa mère et son père étaient là, tous sourires et heureux de revoir leur fils après une absence de quelques semaines passées en stage chez Xtreme en Allemagne.

Puis au grand soulagement de tous, nous nous sommes mis à table pour diner. Parmi les anglais, une petite requête, qu’en est-il du karaoké. Ils avaient le souvenir du vendredi soir de Nuits St. Georges, très arrosé, qui est devenu une soirée épique et restera gravée dans nos mémoires – mais Thierry B. notre constructeur animateur de Nuits St. Georges était absent, peut-être que l’année prochaine…

Le lendemain samedi les choses sérieuses ont commencé avec l’arrivée de beaucoup de français, en RV, en avion de club ou perso (Virus, Ruby, Cessna, PA28…) et en voiture. Les deux mots du jour étaient retrouvailles pour ceux qui ont déjà assisté à des rassemblements du VCF et découvertes pour les constructeurs dont le rassemblement de Vannes a été l’occasion de finalement voir un RV de près et pour certains heureux élus, de faire leur premier vol en RV. Il fallait noter également la présence de constructeurs potentiels venant quelques fois de très loin en voiture pour glaner le plus d’informations possibles à la source. La météo nous a heureusement favorisé ce qui a permis à Bastien de sortir son avion et de nous faire une jolie démonstration de voltige. Décidément, il assure. Quant à Jean-Marc, il n’a pas arrêté de faire des navettes, principalement au profit des anglais, qui se sont montrés particulièrement reconnaissant de l’hospitalité dont ils ont bénéficié.

 Nous avons en grande partie déjeuné sur le terrain samedi midi mais nous étions relativement peu nombreux (près de 80 tout de même) car beaucoup avaient opté pour visiter la très belle ville qu’est Vannes, les anglais en particulier. Notre traiteur a assuré – il nous a fait des assiettes froides particulièrement copieuses suivi d’un cochon grillé succulent et du dessert qui va bien. Il y en avait à revendre – tous étaient repus. D’autres ont choisi de faire un petit tour avec leur avion pour voir le golfe du Morbihan. Quant au reste, du farniente sur le tarmac à inspecter les avions des uns et des autres, à parler avion entre constructeur et pilotes, à échanger des expériences, à baigner dans le bruit des moteurs, de l’attente pour faire le plein de 100LL, bref, à s’imprégner de tout ce qui de loin ou de prêt respire l’aviation Van’s.

Puis l’heure de notre AG annuelle a sonné. Nous nous sommes réunis à plus de 20 membres dans la salle de l’aéroclub pour évoquer la vie du club et prendre quelques décisions pour assurer sa pérennité. Il suffit de dire que nous étions contents de nous retrouver une fois de plus. La réunion à peine terminée, nous sommes allé dans l’aérogare récemment rénové où nous attendaient les responsables de l’aérodrome (SEVA) – ils nous ont offert un pot, tous ceux qui ont assisté au rassemblement étaient conviés. Il faut dire qu’ils ont bien fait les choses – petits fours délicieux, cidre ou Kir, et un plaisir manifeste à nous;

Le soir nous sommes allés à nos hôtels nous changer car le diner de gala traditionnel nous attendait. Vers 20h30 nous sommes arrivés à peu prêt tous en même temps au restaurant « CAP OUEST ». Au décompte final nous étions 73 ce qui est ni trop ni pas assez, juste le bon nombre pour qu’il y ait une certaine intimité et de l’ambiance. La salle était grande et bien remplie, des tables de 8 à 12 personnes ont permis à des groupes de se retrouver, par ici des anglais, par là des personnes de Nangis, de Vannes, des vieilles connaissances, le groupe de St. Brieuc, et j’en oublie. Bref, de quoi assurer que tous puissent passer un bon moment. Puis nous avons renouvelé avec la tradition de remises de prix. Ken S. de Van’s Aircraft nous ayant généreusement offert des polos et casquettes Van’s, après le dessert et avant le café, des prix ont Michèle, Alain et Philippe C. de Volez ! ont effectué la cérémonie des prix.

Nous avons commencé par le traditionnel prix Jean-Michel FALLOUX, que nous avons octroyé à Bastien L. Son RV8 est remarquable par sa déco et est très performant. Bastien méritait pleinement ce prix. Puis le jury a accordé le prix Joël BENETE au RV7A Belge OO-157 de Bernard Van de Jupe – son avion est vraiment très beau. Ensuite Philippe Cordier à accorder le prix Volez ! au RV9A F-PVBB de Bernard Besnier, sa machine est particulièrement réussie. Le dernier prix particulier était le Prix Spécial du Jury pour démarche particulière. Ce prix a été accordé à l’aéroclub de St. Brieuc pour leur RV9A F-PSBA du fait des modalités de sa construction. Trois bénévoles plus la mécano on œuvré 3½ ans pour construire et remettre au club un avion très bien construit, avec un intérieur fini d’une qualité industrielle et une avionique moderne (Dynon SkyView), destiné à l’école et aux voyages. L’avion à peine mis en exploitation, plusieurs instructeurs ont été lâchés dessus ainsi que plusieurs membres et la liste d’attente est longue…

Pour la suite nous avons remis des prix à chacun des plus beaux de chaque type de RV présent, notamment les 5, 7, 8 et 9. Notre jury a un peu confondu les 6 , 7 et 9 et donc un peu « mélangé les pinceaux », mais en définitive les lauréats ont été satisfaits de se voir octroyer une reconnaissance pour avoir construit une belle machine. Le RV6 F-PRVM de Barry W. a reçu le prix du plus beau RV6. Le jury a ensuite octroyé le prix du plus beau RV7 à Lionel Laurent pour son F-PJLL qui en définitive est un RV6 mais comme Barry W. n’a pas assisté au diner, les choses sont rentrées dans l’ordre. Le prix du plus beau RV8 à été octroyé à Eddie pour son G-IGHT « Eddie’s Delight », bien mérité, de plus Eddie est un vieil habitué des rassemblements VCF. Le prix du plus beau RV9 a été octroyé à l’avion belge OO-157 de Bernard Van de Jupe mais qui en définitive est un RV7. Puisque le prix du plus beau RV7 a été octroyé à un RV6, une fois de plus les choses rentrent dans l’ordre. Et comme le prix spécial du jury a été octroyé au RV9A de St. Brieuc, tous les types d’avions ont été récompensés, ce qui a satisfait l’audience. Sur ce après une longue journée pleine d’événements, nous sommes rentrés dans nos hôtels, campings, chez soi… 

Le lendemain dimanche, jour du départ, notre traiteur nous a apporté nos sacs pique-nique et chacun à son rythme s’est préparé au départ. La météo s’annonçant exécrable pour lundi, nous avons pratiquement tous opté de partir dimanche. Donc à nos avions, direction pompe à essence qui par ailleurs pourrait bénéficier d’une meilleure organisation de la part de l’aérodrome – procédure longue et complexe lorsqu’on n’a pas la carte Total. L’attente était vraiment trop longue. Derniers au revoir, bisous, bisous, remerciements, ranger un peu tout, et sous une météo acceptable quoique plafonds limités à 2000 pieds entre Vannes et St. Brieuc, nos avons mis un terme à ce rassemblement en poussant la manette des gaz puis à 2700 t/m, décollage en un rien de temps comme le font les Van’s.

Le départ du dimanche était sans doute une bonne idée, car un équipage anglais de RV7, parti le lundi en début d’après-midi de Vannes, a été pris dans un orage très violent avec des grêlons gros comme des balles de ping-pong. Résultats : une très grosse frayeur et un trou de 20 cm dans le pare-brise. Là, une fois de plus, l’Aéro-club du Pays de Vannes à démontré son hospitalité et son efficacité en pratiquant une très belle réparation provisoire qui permettra à nos amis anglais de rentrer en toute sécurité.

Il nous reste plus qu’à continuer sur notre lancée et avec un peu de chance, trouver les bonnes âmes qui voudront renouer avec cet événement sur un autre aérodrome en dédiant de leur temps pour le plaisir de beaucoup.

Rassemblement Amboise – Juin 2014

 

Voilà, Amboise Les 13 Au 15 Juin 2014 Est Derrière Nous! Très Bel Événement.

Le rassemblement que nous préparions depuis longtemps est tout d’un coup derrière nous. L’événement a été un grand succès, par la météo qui a été au RDV, par la prestations de notre traiteur, par les vins que Laurent Berger nous à fait gouter samedi en fin d’après-midi, par notre diner au restaurant La Cave sur les bords de la Loire, par le générosité de l’aéroclub Les Ailes Tourangelles sans qui le rassemblement n’aurait pas été possible, et surtout par le fait que nous étions nombreux à nous retrouver une fois de plus. Le simple fait de venir avec nos belles machines et partager ces moments reste en soit un des buts principaux de nos fly-in.

L’aéroclub Les Ailes Tourangelles via Agnès, Pierre et Monique ainsi que d’autres membres ont été d’une hospitalité très appréciée malgré leur charge de travail importante puisque leur Jour le Plus Long a eu lieu samedi en plein milieu de notre fly-in. Ceci dit les mouvements d’avions des uns et des autres se sont effectués sans encombres et en toute sécurité.

Arrivée avec son RV8 jeudi 12/6 , Michèle s’est empressée de récupérer une voiture de location afin d’assurer la logistique, Alain RV6 et Jean-Marc RV4 étant attendu en début d’après-midi. Pierre de l’aéroclub a gentiment emmené Michèle jusqu’à Joué, à 30 km de l’aérodrome, une trotte mais le SuperU qui s’y trouve était le seul établissement dans le secteur qui offre des minibus. Bébert et Véronique, les parents de notre star Bastien, sont arrivés en voiture en fin d’après-midi, ainsi que Marie-Pierre, l’épouse de Philippe. Après être allé à nos hôtels, principalement le Villa Bellagio, au sud d’Amboise sur la route du terrain, une grande résidence hôtelière avec restaurant et une capacité d’accueil importante, cette fine équipe s’est retrouvée sur le terrain pour entreprendre l’organisation du fly-in.

Alain, Jean-Marc et Michèle se sont empressés d’aller voir le traiteur Pascal Collas d’Athée sur Cher pour régler les derniers points de détails. Ils sont ensuite allés chez notre vigneron Laurent Berger de Montlouis pour découvrir sa cave taillé dans la roche et récupérer du vin pour vendredi soir. Puis ils ont installés la table d’accueil et d’enregistrement avec Sylvianne et Marie-Pierre afin que les premiers arrivants vendredi puissent être correctement accueillis. Les préparatifs étant terminés, l’équipe est partie à Amboise pour diner. Ils se sont retrouvés sur les bords de la Loire juste à côté du château Royal, magnifique demeure de François 1er.

Puis vendredi arriva rapidement. De nouveau une météo d’enfer – nous nous sommes tous retrouvés sur le terrain prêt à accueillir les premiers arrivants. Sylvianne et Marie-Pierre, sous la direction d’Alain, notre organisateur hors pair, se sont installées derrière la table d’accueil – Alain ayant inauguré un nouveau système de suivi des repas les filles se sont vite rodées aux nouvelles procédures – moins de papiers, plus simple à gérer. Très vite les avions ont commencé à arriver, des français ainsi que des anglais. Dès vendredi midi nous étions déjà une trentaine de personnes, les sandwichs de notre traiteur étaient les bienvenus. Entre temps Michèle, avec la berline de location, a emmené Jean-Marc et Bébert récupérer les minibus au SuperU de Joué dans le sud de Tours, outils indispensables pour assurer le transport de nos convives arrivés en avion. Entre temps Alain a assuré le ravitaillement bière et eau pour l’open bar, Monique de l’aéroclub ayant apporté son concours pour assurer leur stockage. Agnes et Pierre ayant mis l’aéroclub à notre disposition et s’étant assurés que nous étions bien installés et n’avions besoin de rien, ils se sont occupés des préparatifs du jour le plus long de l’aéroclub prévu le lendemain en parallèle à notre rassemblement.

Samedi matin petit dèj dans nos appart hôtels du Villa Bellagio puis arrivée à l’aérodrome tôt le matin pour préparer l’accueil car la plupart des participants devait arriver dans la journée. La météo de nouveau au RDV, très vite les premiers avions se sont annoncés puis ce fut un défilé constant d’arrivées puis quelques départs car pas tous devaient passer la nuit du samedi à dimanche à Amboise. Samedi midi s’annonçant, notre traiteur apporta le buffet chaud, rôti de porc et autres viandes plus salade, fromage et tartelette. Véronique LB, Michèle R et Daisy VS s’étaient portées volontaires pour faire le service, Michèle D s’assurait que les tickets restaurant étaient bien validés. Nous étions alors plus de 70 attablés dans le hangar. Comme d’hab, l’ambiance était au beau fixe, des groupes se sont vite formés, de vieilles amitiés retrouvées, des moments de pures jouissances. D’autres avions sont arrivés l’après-midi puis vers 17h00 Michèle D. sonna le tocsin pour regrouper les troupes car nous devions tenir l’assemblée générale du Van’s Club. L’AG, plus longue que prévue malgré les efforts des participants s’est achevée vers 18h30. Nous sommes alors tous allé rejoindre les autres dans le hangar où Laurent Berger avait préparé sa table et ses vins pour une dégustation de blancs de Montlouis. Ce fut un grand succès car ses vins sont vraiment bon et d’un excellent rapport qualité prix. Laurent enregistra plusieurs commandes qui devaient être livrées le lendemain.

Le moment tant attendu arriva finalement sous la forme d’un grand car jaune qui devait tous nous emmener au restaurant troglodyte la Cave. Les minibus ayant fait leur travail, nous nous sommes engouffrés dans le car qui nous emmena à travers la très belle campagne tourangelle des bords du Cher vers les bords de la Loire. Arrivés à La Cave nous avons été accueillis par Aurore, fille de la patronne, qui nous a servi un apéro agrémenté de petits fours ce qui nous a permis de lier connaissance dans un cadre sublime, à l’intérieur des anciennes caves creusées à même la roche. Puis nous nous sommes assis regroupés par affinité, connaissances, régions – il y avait la table bretonne, la table British, la table de l’aéroclub, la table des RV8… Vers le dessert, l’heure des annonces et remises de prix a sonné. L’annonce la plus importante étant la nomination de Philippe C. comme nouveau président puis ce fut la remise de prix – bon enfant, sous forme d’enchères – l’avion le plus ancien (Jean-Marc), l’avion ayant parcouru la plus grande distance (Bastien de Berlin), la plus courte distance (Provenance Blois), puis le plus beau, le plus élégant, et de nombreux autres prix. Grâce a Van’s Aircraft nous avons pu récompenser ces prix avec des cadeaux sous forme de casquettes, polos, T-Shirts au grand plaisir des heureux gagnants. Puis minuit pétante, le car et dodo pour tous.

Dimanche matin, re-belle météo. Quelle chance pour le Van’s Club – trois jours d’affilé de météo absolument superbe. Faut dire que le comité organisateur a très bien fait son travail. Petit dèj pris, retour au terrain où les équipages se préparaient doucement à retourner chez eux ou continuer leurs périples. A midi il ne restait plus qu’une poignée de participants, les organisateurs et les quelques Bretons irréductibles du Van’s club. Déjeuner de sandwich à la terrasse du club et l’après midi, retour des minibus au SuperU – le soir diner en ville dans un restaurant italien en face du château. Jean-Marc, Michèle, Philippe et Marie-Pierre, Alain et Sylviane… mais avant cela une bonne glace italienne dans la rue la plus touristique d’Amboise – un vrai régal ce gellatto, des vrais cornets bien chargés dégoulinants…Puis lundi ce fut les derniers départs mais d’abord retour de la berline louée à SuperU – merci Marie-Pierre d’avoir fait l’allée et retour à Joué pour raccompagner Michèle.

L’ensemble des participants étant repartis vers d’autres lieux ou tout simplement rentrés à la maison, Michèle marqua la fin du fly-incar son avoin était le dernier à quitter Amboise. Mais ce n’est qu’un au revoir car la région n’est pas en manque. Rien qu’à Amboise, il y a le Château Royale et le Clos Lucé, deux icônes de notre patrimoine à visiter absolument. Quant à la région, Chenonceau, Chambord, Azay le Rideau, Chinon, Blois et combien d’autres. La région recèle d’atouts touristiques importants de par son histoire et sa géographie. Ceci dit, une fois de plus nous aurons d’autres occasions de nous retrouver, comparer nos constructions, et parler, conseiller ceux qui construisent.

Et un grand merci à Agnes, Pierre, Monique et à tous les autres de l’aéroclub Les Aile Tourangelles pour nous avoir permis de réaliser notre 10ème rassemblement. 

 

Rassemblement Sarlat – Juin 2015

 

Notre Dernier Rassemblement VCF s’est tenu du 12 Au 14 Juin 2015 à Sarlat.

Cette  aventure a commencé pour moi, Michèle, il y a pratiquement un an. L’été 2014, lorsque j’étais dans le Lot en famille, et bien sûr de passage avec mon RV8 à l’aérodrome de Sarlat-Domme, j’explique à Patrice, président de l’aéroclub du Sarladais ACS, ce qu’il en est du VCF et sa tradition d’organiser un rassemblement une fois par an, le prochain devant être le 11ème. Donc serait-il envisageable de le faire à Sarlat ? Après avoir cerné l’étendue du rassemblement Patrice m’a très gentiment dit que ce serait pour lui et pour l’ACS un grand plaisir. Sur ce je me suis rapprochée des instances dirigeantes du VCF, notamment Alain notre trésorier et organisateur par excellence, et Philippe, notre président. Ils m’ont de suite donné leur accord de principe. Un certain nombre d’échanges courriel plus tard, renseignements pris par rapport aux infrastructures – hôtels, restaurants, logistiques, possibilités de l’ACS… et le temps s’étant écoulé, nous voilà en avril – Alain, Jean-Marc, et moi-même sommes venus à Sarlat voir sur place ce qu’il en était et discuter avec Patrice, Jean-François et autres membres de l’ACS pour finaliser des points de détails et prendre des engagements fermes, notamment : les repas à l’ACS ce que nous appelons notre diner de gala le samedi soir à la Villa Romain, le mouvement des avions et la logistique.

Avant de continuer mon récit, un petit mot sur le Van’s Club de France VCF, l’amicale de constructeurs et pilotes de RV Van’s Aircraft, du RV3 au RV14. Fondé en 2004 le VCF a organisé un rassemblement tous les ans, sauf en 2008, un peu partout en France : Bordeaux Saucats, La Baule, Colmar, Nuits St. Georges deux fois sans doute à cause du bon vin et le dynamisme de Thierry B., constructeur propriétaire d’un RV8 et viticulteur dans le secteur, Moulins, St. Brieuc, Vannes, Amboise et le dernier le week-end du 13 juin à Sarlat-Domme. La communauté Van’s en France compte aujourd’hui environ 65 avions en vol plus environ 110 avions en construction, du monoplace RV3 jusqu’au quadriplaces RV10 et un RV12 classé LSA aux USA. Au travers le monde pratiquement 9000 avions RV ont volé ou volent encore – un phénomène inégalé dans le monde de la construction amateur.

Cette  Mais je reviens à notre rassemblement à Sarlat. Patrice, Jean-François et Alain ont rapidement défini les choix de restauration, logistique, cadeaux, car nous offrons un cadeau à chaque équipage, notre façon de les choyer… Suite à cette rencontre, le VCF a dès avril lancé par email et via son site l’info quant au rassemblement. Les enregistrements n’ont pas tardé. Nous devions initialement compter sur la présence d’environ 50 à 60 avions, voire plus, d’autres devaient venir en voiture ce qui faisait jusqu’à 100 personnes, dont les arrivées devaient s’échelonner sur vendredi et samedi, ceci avec une participation anglaise importante comme d’hab – ils aiment venir nous côtoyer et déguster notre restauration, mais l’éloignement de Sarlat par rapport à l’Angleterre laissait planer un doute. Au fil du temps notre crainte sur l’absence d’Anglais s’est confirmée, un peu loin pour eux. Alors qu’habituellement nous comptons sur une vingtaine d’avions britanniques, seuls cinq ont prévu venir nous voir, plus un Irlandais. Donc de 50 à 60 nous sommes descendus à 35 avions enregistrés ce qui se traduisait par environ 60 personnes sur trois jours, la majorité samedi.

Le jeudi 11 juin, date du début des préparatifs du rassemblement, est vite arrivé. Jean-Marc, présent depuis le mercredi 10 juin avec son RV4, attendait les organisateurs de pied ferme : le jeudi après-midi Michèle, Alain et Philippe, ayant fait le trajet en voiture cause météo, se sont retrouvés à l’aéroclub puis ont rencontré à Patrice, Jean-François et Gérard pour lancer la chose. Très rapidement la météo exécrable annoncée jetait une ombre à l’horizon. Ça n’a pas loupé, il s’en est suivi une palanquée d’annulation mais certains sont quand même venu en voiture et d’autres ont bravé les intempéries ou ont tout simplement eu la chance de passer entre deux grains. Vendredi et samedi ne s’annonçait pas trop mauvais par contre pour le retour dimanche ou lundi, aille.

Nous avons donc assez rapidement dû revoir nos prévisions de la participation à la baisse et prévenir tous ceux qui étaient concernés. Alors que nous aurions dû être entre 70 et 100 personnes, nous devions être qu’environ 50 sur trois jours. Quant aux nombre d’avions… Seuls une dizaine de pilotes se sont rendus à Sarlat. Sept RVs, un Sting, un Ménestrel et un TB20 – en ce qui concerne le TB20, nous verrons plus tard que la mauvaise météo ne les a pas gêné, IFR oblige. D’un point de vue organisationnel, Alain, Marie-Pierre et Sylviane, installés à leur table d’enregistrement, étaient parés pour faire face à la multitude de participants que nous aurions pu envisager.

Enfin, un premier avion s’annonce à la radio, nous pensons que c’est pour le rassemblement. Effectivement, Sylvain, provenant de la région de Moulins, arrive, son épouse en place droite, avec son ULM Sting racé aux bonnes performances, un splendide exemple de ce à quoi le haut de gamme ULM peut ressembler : croisière 220-240 km/hr, train semi rentrant, hélice pas variable… En ce qui concerne le vol, pas de soucis particuliers, apparemment lors de son créneau de vol la météo s’est montrée clémente alors que nous verrons que par la suite les choses se sont corsées. Un premier avion étant arrivé il suffisait alors d’en attendre d’autres.

Après cette première arrivée, nous pouvions espérer que le tarmac commence à se remplir mais nous étions inquiets car la météo s’annonçait mauvaise, il n’y a qu’à voir les nuages bas dans les photos – plafond suffisant mais pas rassurant s’il s’agit de faire un périple important. Assez rapidement un deuxième avion s’est annoncé, cette fois au vu de son profil lors de la verticale terrain, il s’agissait bien d’un RV. Avec celui de Jean-Marc, cela fera deux RV. Tous les espoirs sont permis, il en viendra d’autres. Il s’agissait de Pascal et son épouse en RV7A (le A signifie que c’est un tricycle) en provenance de Nangis. Ils devaient passer une partie de l’après-midi avec nous puis par la suite ils devaient se rendre à St. Yann puis retour chez eux le lendemain mais la météo ne sera pas au RDV, on apprendra plus tard qu’ils ont dû partir de St. Yann samedi sur Nangis car dimanche s’annonçait mauvais. Donc vent arrière puis posé, direction la station Total pour faire le plein avant de se rendre au parking à côté du Sting.

Le RV4 de Jean-Marc arrivé mercredi ayant été sorti du hangar pour la forme notre rassemblement comptait alors trois avions. Certes pas beaucoup mais nous en étions qu’au début de l’après-midi. Pas de répit, un autre RV fait une verticale terrain. A l’entendre à la radio, c’était un Anglais. Au posé, non, ce n’était pas un Anglais, mais un Irlandais. Et parmi les six participants enregistrés du nord de la Manche, les seuls ayant fait le voyage étaient les Irlandais. Tous les Anglais ont annulé, météo trop mauvaise. Ceci dit, des français faisant quelques kms ont annulés alors que nos deux vaillants Irlandais ont fait plus de 1000 kms en RV7 vendredi bravant cunimbs, grisaille, stratus… pour rencontrer les Frenchies amateurs de RV. Ils nous ont raconté leur périple, notamment l’arrivée sur Dinard en VFR plus que spéciale, d’après ce qu’ils nous ont dit c’était un peu limite quand même. Mais bon, ils étaient parmi nous et nous étions heureux de les rencontrer.

Arrivés à l’ACS nos Irlandais Andrew et Stephen, parlant à peine quelques mots de français, ont fait l’objet de toutes nos attentions. Nous étions une dizaine sur place, agglutinés autour de nos valeureux voyageurs, ne leur laissant à peine la place pour descendre de leur avion et se dégourdir les jambes. Les préliminaires derrières nous, enregistrement, récit du voyage, au surprise, ils nous ont confirmé qu’ils tenaient à camper sous leur tente sur le terrain, ceci malgré les cunimb qui se préparaient incessamment à déverser leur trop plein. Un peu spécial comme choix, mais il me semble que les Irlandais se sont très bien adaptés à la pluie – pas étonnant que leur couleur nationale soit le vert. Très sympas les deux, le soir lors du diner nous les avons placés entre participants qui parlaient Anglais, et il y en avait car dans le groupe, certains étaient pilotes professionnels actifs ou à la retraite, donc avec une connaissance de l’Anglais suffisante pour converser, d’autres un peu polyglotte et tous partageants cette passion pour l’aviation, donc aucun problème de communication. Pas de temps mort.

Puis ce fut le tour de Christophe B. avec son Ménestrel côte-côte absolument splendide. Il arrive sur Sarlat-Domme, plus qu’à quelques nautiques du tour de piste et puis non, impossible d’approcher le terrain, une violente averse déferlait son trop plein sur l’aérodrome, donc obligé de se dérouter sur Brives. Excellent décision, se dérouter en cas de mauvais temps est la chose à faire car les statistiques montrent que le syndrome ‘il faut que j’arrive, coûte que coûte’, finit souvent par coûter très cher. La chance à voulu qu’à peu près à ce moment-là un de nos participants était sur l’autoroute pas loin de Brives. Nous avons réussi à le contacter donc déroutement automobile sur Brives, récupération de Sylvain et madame, et en route pour Sarlat-Domme. Le Ménestrel étant un peu seul, un pilote de l’ACS s’est proposé le lendemain samedi d’emmener Sylvain à Brives pour qu’il récupère son avion et le ramène à Sarlat-Domme. Puis plus aucun avion n’est arrivé vendredi, le bilan de la journée étant un Sting, deux RV et un Ménestrel à Brives, pas terrible la récolte alors que nous en attendions environ 20. Par contre les annulations ont commencé à pleuvoir ainsi que les no-show, nombreux sont ceux qui ont annulé leur voyage sans nous prévenir. Dommage, ce manque de courtoisie terni un peu la jouissance de l’événement.

Le soir est vite arrivé avec un peu de pluie juste avant le coucher du soleil ce qui nous a valu un magnifique arc-en-ciel. A vos appareils photo, je pense que l’arc-en-ciel et le couché de soleil ont été photographiés des dizaines de fois. Etant nombreux à regarder le spectacle, peut-être que Gérard s’est senti inspiré, quoiqu’il en soit, il nous a initié au chant du club – nous avons découvert le chant concernant les chaussettes du grand manitou. Véronique et Daisy nous ont bien sûr accompagné avec un petit pas de deux synchro.

Vendredi soir nous étions quand même une vingtaine plus quelques-uns de l’ACS, l’ambiance était bien au RDV. Les Irlandais étant bien calés entre des anglophones afin qu’ils s’intègrent dans le brouhaha général. Bons consommateurs de bière et de gastronomie française, ils n’ont pas tardé à faire corps avec le reste de la table. Le diner fort agréable grâce à l’imagination de Jean-François, il nous a fait un apéro maison, avec de la noix et du vin, délicieux, et du rôti de porc accompagné de petits poids avec des petits bouts d’asperges – très réussi comme combinaison. Un plateau de fromage – la France regorge de possibilités dans ce domaine, puis le dessert des tartes aux poires et autres fruits tout à fait traditionnels mais de qualité, ont parachevé ce diner. L’ambiance est vite montée en puissance, après la tension occasionnée par la météo, c’était un moment de relâche, de convivialité et surtout la possibilité de prendre son temps pour se retrouver et renforcer les liens qui nous unissent.

Le lendemain samedi nous nous sommes retrouvés à 10h00 à l’aéroclub. Sylviane et Marie-Pierre fidèles au poste se sont installées à la table des enregistrements qui de surcroit servait comme point de RDV, d’accueil, une fonction éminemment sociale. Elles étaient accompagnée d’Alain qui notait sur son fichier Excel les arrivées, repas, annulation ceci afin de pouvoir informer Jean-François sur le nombre de convives pour le repas de samedi midi, informer la Villa Romaine quant au nombre, nous devions être environ 40, et définir le nombre pour le repas du dimanche midi

 

Premier ordre du jour samedi matin : récupérer le Ménestrel de Christophe B. qui se trouvait à Brives. Nous aurions pu y aller en voiture, deux heures d’aller et retour, mais ceci n’aurait pas été digne d’aviateurs que nous sommes. Patrice a gentiment proposé que Sylvain profite du DR300 de l’aéroclub. Sur ce deux pilotes de l’ACS, Gérard L. et Jean-François V. se sont portés volontaires et ont fait le saut de puce Sarlat-Domme Brives sous un ciel bas et menaçant mais parfaitement VFR, bien au-delà des minima. Donc retour des DR300 et Ménestrel au bercail, notre rassemblement comptait alors le nombre extraordinaire de cinq avions dont trois RV. Compte tenu de la météo, lorsqu’on se remémore Mendes, ce n’était pas si mal que ça.

 

 

Dans la matinée quatre autres participants au rassemblement sont arrivés en RV, Jean M. en RV8 de Roanne, Christian R. en RV8 de son terrain en Bretagne, Bernard B. en RV6A et Cyril B. en RV7A de la région parisienne. Enfin une petite brochette de RV à présenter à nos hôtes très intéressés par nos belles machines. L’ambiance est rapidement montée en puissance car chacun avait un récit unique quant à sa traversée d’une bonne partie de la France. Tous nos aviateurs ont dû gérer une météo assez forte, plafonds bas, cunimbs… et une fois arrivé le risque de grosses rafales et de grêle – d’ailleurs Jean-François L., constructeur de RV10, a dû partir précipitamment car son exploitation agricole a été touchée par de la grêle. Heureusement qu’il y avait de la place dans les hangars. N’étant pas trop nombreux nous avons pu tous les caser pour la nuit, un de plus et il aurait couché dehors. Merci l’ACS, ça plus tout le reste c’est de l’hospitalité.

 

Un Ménestrel et quatre RV plus tard, l’heure de l’apéro sonne. Entre temps Lucien R., notre premier président du VCF est arrivé. Ce fut pour nous une surprise car il nous avait dit devoir s’occuper d’amis américains qui devaient lui rendre visite ce week-end mais le hasard a voulu qu’ils se retrouvent à Sarlat donc un petit saut sur Domme et le voilà parmi nous. J’en ai profité pour lui présenter Jean P., pilier de l’ACS et ancien pilote de chasse de la deuxième guerre mondiale. Lucien étant également un ex pilote de chasse, ils devaient avoir beaucoup de choses à se raconter. Je les ai donc laissés entre eux puis suis allé rencontrer les autres dehors pour l’apéro – il faisait beau, le vin aux noix de Jean-François délicieux, une bonne ambiance.

Heureusement le temps au-dessus de l’aérodrome était au beau fixe comme l’était l’ambiance à en juger par la joie de vivre qu’exprimait Gérard, Jean-François et Patrice. Nous étions alors environ 35, la plupart d’entre nous étaient de vieilles connaissances mais il y avait également quelques nouveaux, jeunes de surcroit, comme quoi la construction de RV n’est pas réservée aux retraités. La possibilité de construire partant d’un Quick Build en est certainement pour quelque chose. L’apéro ayant fait son œuvre nous nous sommes mis à table sous les bons offices de Jean-François une fois de plus. Et là il nous a gratifié de carottes râpées aux agrumes en entrée, de cuisses de canard confites passées au grill pour leur donner ce petit plus de saveur accompagnée de sa recette magique petit poids aux asperges, enfin le plateau de fromage avec du Rocamadour fromage local oblige – un régale et le gâteau aux noix décoré du logo du Van’s Club de France – quel savoir vivre.

Samedi après-midi un seul avion, tous ceux qui devaient venir sont arrivés le matin, les autres ayant annulé, Bernard W. ayant fait le voyage grâce à l’IFR. Voyage depuis la région parisienne en IFR puis passage en VFR pour l’approche et atterro à Sarlat. Facile avec un TB20 correctement équipé piloté par un FI-FE (examinateur d’inspecteur, donc en plus de la qualif IFR, quelqu’un hautement qualifié qui pour son jeune âge, 24 ans, impressionne. La relève est donc bien présente). Nous avons un autre jeune qui impressionne, notre star Bastien L. qui a construit un magnifique RV8 aux performances impressionnante et qui, ayant terminé ses études d’ingénieur, s’est fait embaucher en Allemagne chez un constructeur d’avions de voltige. Son job est simple – améliorer les avions puis faire de la voltige avec pour bien sentir, comprendre ce qu’il en est. Il a gravi en peu de temps un nombre important d’échelons dans le petit monde de la voltige, à un point tel qu’il est envisageable de le retrouver cette année membre de l’équipe de France. Ce n’est pas encore fait mais tous les espoirs sont permis. Bien qu’il n’ait pas pu venir nous voir cause autres obligations, sa maman Véronique était bien présente et bien que non pilote, elle en sait assez sur les avions pour participer activement dans nos discussion, puis nous verrons qu’elle est dotée de talents d’animatrice. Nous verrons que Daisy, l’épouse d’Alain V. S., sous ce point de vue n’était pas en reste.

A 16h30 sonnant, je fais le tour de l’aéroclub et sonne l’appel pour que nous nous rendions à notre Assemblée Générale qui devait se tenir dans les bureaux de l’ACS. Evidemment, ce fut un peu difficile de les arracher de ce qu’ils faisaient car chacun était parti dans des discussion sur la construction, sur le pilotage, sur les vols effectués, sur les pour et les contres de telle ou telle option… Mais vers 16h45, avec l’aide d’Alain et Philippe nous avons réussi à rassembler notre petit cheptel dans la salle de réunion de l’ACS. Je vous épargne les détails de ce qui s’est dit – ce fut comme d’hab l’occasion de faire le point sur l’évolution du Van’s Club, 11 ans depuis sa création, et Lucien était là, notre premier président, ainsi que moi-même comme deuxième. Avec Alain et Jean-Marc nous étions quatre membres fondateurs présents, ce qui a permis d’assurer une certaine pérennité. Vers 18h00 fin de l’AG, retour sur le tarmac, faut rentrer tous les avions car nous devions prochainement partir vers la Villa Romaine, notre diner de gala nous attendait.

Vers 20h00 embarquement pour La Villa Romaine où nous devions profiter d’un cadre superbe et d’un diner gastronomique. Puisque nous étions relativement peu nombreux et beaucoup d’entre nous motorisés terrestres, nous avons annulé les minibus et bus puis embarqué l‘ensemble dans une dizaine de voitures – vers 20h10 le convoi se met en marche, destination Carsac-Aillac, une trentaine de km donc environ une demie heure de route. Une fois arrivés, des ouh ! et des haa ! de par la beauté du site – les bâtiments très esthétiquement mis en valeur, un jardin fleuri parfaitement entretenu, et des hôtes très attentifs de nous rendre un service impeccable. Avant de nous mettre à table : l’apéro. Ceci nous a permis de parler chacun un peu avec tout le monde, un moment de détente fort agréable. Vers 21h30 nous nous sommes assis un peu selon les affinités des uns et des autres, pour moi-même j’ai choisi une table de nouveaux question de faire connaissance, notamment : Sylvain A. et madame, Féliz (désolée si je massacre l’orthographe de son prénom) et madame, Christophe  et madame, Alain V.S. et Daisy, Jean M. et moi-même (mes excuses si je ne me souviens pas des prénoms des épouses/compagnes). Le cadre était somptueux, et nous avons correctement mangé puis ce fut la distribution de prix. Comme d’hab, Van’s Aircraft nous a envoyé un lot de goodies qui ont servi de prix, principalement des casquettes et T-shirts. Les Irlandais ont bien sûr eu le prix de ceux ayant fait le trajet le plus long. Jean-Marc a eu le prix du premier arrivé. Bertrand B. a eu le prix de l’avion le plus beau, Patrice le prix de l’hôte très accueillant et chaleureux, Jean-François le prix du cuistot – sans lui pas de rassemblement, Christophe avec son Ménestrel je ne sais quel prix en tous les cas il est parti avec un beau T-Shirt, Feliz le prix du jeune espoir, et il y en a eu d’autres. L’octroi de ces prix était évidemment accompagné de forts applaudissements. Après un petit discours pour remercier nos hôtes de l’ACS et les participants, nous sommes rentrés respectivement dans nos hôtels, foyers, camping, la tente pour les Irlandais. Une journée bien remplie.

Dimanche branlebas le combat. Le rassemblement arrivant à terme : les départs. Le matin après le petit dèj chacun dans son hôtel, nous nous sommes retrouvés une vingtaine vers 11h00 à l’aéroclub, là tous se posaient la question ‘que donne la météo’ car six avions avaient passé la nuit et devait impérativement rentrer chez eux. Petit problème, au lever du jour jusqu’à ce que nous soyons arrivés à l’aéroclub, les nuages étaient accrochés au relief donc hors de question de partir. Nous avons même eu ce qui ressemblait fort à une entrée maritime, en quelques minutes, le terrain a été envahi par la brume, nous l’avons vu monter de la vallée inexorablement, sauf que la mer est un peu loin. Mais elle a finalement disparue sauf que le plafond semblait très bas, voire 200 pieds ? Impossible sous ces conditions de partir. Mais Bernard B. à déblayé le terrain. Avec son TB20 IFR il prit la décision de partir, il semblait qu’il y avait quand même les 500 pieds et 1,5 km de visi minima cependant difficile à confirmer. Son idée était de décoller en VFR et tout de suite après passer en IFR. Les veinards, alors que nous étions tous cloués au sol, ils sont calmement montés dans leur avion, mis en route, puis taxi vers le point d’arrêt 28, l’achevé puis c’est parti : décollage en VFR puis de suite passage en IFR. Nous étions tous dehors à le suivre des yeux car nous nous posions la question quant au plafond. Certains disaient 200 pieds, d’autres beaucoup plus, finalement nous l’avons vu longtemps après qu’il ait dépassé le seuil de piste ce qui signifie, vu le taux de montée du TB20, que le plafond était largement au-dessus des 500 pieds ce qui a rassuré ceux qui espéraient partir dans la journée.

Le TB20 ayant disparu dans les nuages au loin à l’est de Domme, il était temps de passer aux choses sérieuses. Puisqu’il était hasardeux de décoller en VFR pour entreprendre un voyage vu le plafond certes au-dessus des minima mais très bas et risquant d’accrocher le relief plus loin, tous les pilotes ont décidé d’un commun accord d’attendre l’après-midi. Il nous restait donc de nous occuper de choses plus concrètes, notamment le déjeuner. Jean-François, notre chef cuistot de l’aéroclub, avait prévu le coup, il a réuni les restes des repas des jours précédents, notamment les petits poids avec une touche d’asperges absolument délicieux, quelques carottes rappées agrémentés d’agrumes, le pâté au foie gras, du rôti de porc, fromages et tartes. Par contre il n’y avait plus de gâteau aux noix. Les goinfres, ils ont tout mangé la veille. Gérard en a profité pour mettre de l’ambiance en nous faisant chanter l’hymne aux chaussettes du grand manitou dans l’hilarité générale. Véronique une fois de plus s’est auto désignée chorus girl en chef.

Puis vers 15/16 heures la météo s’est nettement améliorée. Les pilotes des quatre RV restants ont décidé de partir, Sylvain en Ménestrel par contre à opté pour un départ le lendemain lundi et Jean-Marc, ayant des choses à faire/voir sur place, devait partir que mardi : premier arrivé/dernier parti. C’est ça assurer l’arrière garde.

Christian R. en RV8 était le premier à partir. Il nous a quand même gratifié après décollage d’un passage rapide à moyenne altitude, que c’est beau un avion en vol mais pas facile de photographié sauf équipement spécial. Une heure plus tard Jean M. également en RV8 décide de partir, destination Roanne, la météo s’étant nettement améliorée. Nous étions nombreux à l’accompagner à son avion mais chose que nous ne savions pas, il est équipé d’un fumigène pour la voltige. Donc, après mise en route du moteur, nous y avons eu droit, afin que nous nous souvenions bien de lui. Comme Christian, il nous a fait un passage mais avec le fumigène. Ça en jette.

Le troisième à partir était Bernard B. en RV6A, très joliment décoré, ses propriétaires précédents ayant fait un travail magnifique. Puis il restait le RV7A bleu de Cyril. Ayant de la famille dans le coin nous ne l’avons pas vu quitter le terrain, il a dû s’envoler le soir car le lendemain lundi son avion n’était plus là.

En fin d’après-midi dimanche pratiquement tous les participants ayant retrouvé leur foyer, notre rassemblement pouvait être considéré clos. Nous, les organisateurs côté VCF, Alain et Sylviane, Philippe et Marie-Pierre, Jean-Marc, Véronique et moi-même ainsi que Christophe B., qui devait partir le lendemain, nous sommes donnés RDV à Domme où nous avons diné au restaurant La Poivrière sur la place à côté de la Mairie. Excellent rapport qualité prix. Etant repus de par les bons plats de Jean-François et du diner de gala à La Villa Romaine, nous avons plutôt opté pour quelque chose de léger comme une salade aux gésiers et quelques pommes sarladaises accompagné de Bergerac blanc puisque nous devions faire honneur à la gastronomie locale, et en plus du gâteau au noix avec une petite sauce anglaise… finalement un diner pas si léger que cela aurait pu l’être, mais bon, nous étions heureux, en particulier puisque nous devions chacun de son côté renter chez soi.

Le lendemain lundi j’ai décidé de prendre mon temps avant de rentrer sur la région parisienne où j’habite. Vers 9h00, puisque Alain et Sylviane était dans le même hôtel que moi, le Plaisance à Vitrac, nous avons pris le petit dèj ensemble, discuté du rassemblement, ses points forts, ses moments mémorables, puis vers 9h30 nous nous sommes fait la bise, au revoir et à bientôt.

Ayant toute la journée devant moi j’ai choisi de faire un peu la touriste à Domme. Ayant repéré la boutique d’un fabriquant de couteaux Laguiole de Thiers, j’ai commencé la journée par en acheter un, un vrai, pas un made in China, pour mon gendre. Le couple qui tient la boutique, très accueillant, m’a tout expliqué, longueur de lame, le type d’acier, le fait que c’est du made in France et donc un SAV permanent, avec ou sans tire-bouchon, et surtout la grande diversité de bois de cornes pour le manche. J’en aurais voulu un en particulier, en genièvre dont le bois à un arôme qui perdure, très agréable et original, mais ils n’en avaient pas en stock. Ils avaient également une très belle collection de couteux haut de gamme très travaillés, absolument superbes. Finalement j’ai opté pour un Laguiole en ébène, donc un bois dense et noir, joliment fini. J’espère que mon gendre appréciera.

 

J’ai ensuite décidé de visiter la grotte qui se trouve juste en dessous de la place. Comparé au gouffre de Padirac c’est plutôt décevant mais il y avait quand même quelques belles stalactites et puis je me devais connaitre la grotte puisque je devais aller à Domme assez souvent cause de la famille qui possède une maison dans la région. Relaxe, très zen en attendant l’ouverture de la grotte, billet acheté à l’office du tourisme, je me trouve à côté du petit train, un tracteur qui tire trois petites remorques articulées assez confortables avec hautparleurs qui décrivent les rues, places, immeubles, tours, murailles… finalement assez instructifs. Sur le chemin je me mets à admirer la dextérité du conducteur. Les rues étant très étroites il arrive à négocier les virages à angle droit sans accrocher les coins de rues mais la distance entre les pierres des coins de rues et les wagons se mesurent en quelques centimètres.   Chapeau. En quelques mots, Domme est une bastide du temps des templiers. Chose intéressante ils furent incarcérés dans une des tours d’une des portes d’entrée principales de la ville pendant 17 ans après avoir été excommuniés cause trop puissants, trop riches, et leur institution une menace pour le roi. Une moitié a survécu. Le peu qu’on sait d’eux provient de la multitude de graffiti qu’ils ont gravés dans la roche lors de leur incarcération. Le petit musée de Domme relate tout ceci, également sur la place centrale, il mérite d’être visité.

Vingt minutes plus tard je suis hors de la ville, le petit train arrive au parking des bus. Débarquement de la quasi-totalité des passagers car ils rejoignaient leurs bus, camping-cars… mais je reste assise dans mon wagon et observe le va et vient des touristes sur le parking – un spectacle. Et là, une trentaine de japonais prennent le train d’assaut. Je pense que j’étais l’unique occidentale à faire le chemin du retour. Et quelle fut ma surprise, voilà le conducteur du train qui vient me voir et me demande si cela me dérangeait que les commentaires via les hauts parleurs se fassent en anglais ; j’ai répondu bien sûr que non car je comprends l’anglais, mais je me demande ce qu’il se serait passé si j’avais dit que j’aurais préféré que les commentaires soient en français. Je n’ai pas cherché à le savoir. De retour à la place centrale de Domme retour au restaurant la Poivrière où j’ai recommandé une salade de gésiers accompagné d’un verre de Bergerac – j’y ai vraiment pris goût – un rapport qualité prix excellent… J’adore ça. J’en ai profité car je savais que manger une salade de gésiers avec un verre de Bergerac blanc à Domme, ça devient une habitude. Ce n’est pas pareil que d’en manger une à Paris. Le cadre, la vue imprenable sur la Dordogne, l’architecture, la chaleur de la couleur dorée des pierres… Cette fois ci pas de dessert, seul un café. Il ne me restait plus qu’à prendre la voiture et faire un tour sur le terrain qui se trouvait à 5 minutes.

De retour à l’aérodrome vers 14h30 le désert. Personne. Je contourne le bâtiment de l’aéroclub et me dirige côté piste et oh que vois-je, Christophe B. et le Ménestrel sur le tarmac. J’arrive juste à temps car il devait partir dans les minutes qui suivaient. Ce fut pour lui comme pour moi un grand plaisir de nous retrouver, l’occasion d’échanger quelques souvenirs du rassemblement et de consolider un peu plus le lien qui nous unis de par notre passion commune avion et RV en particulier. La bise et au revoir avec promesse de se revoir prochainement puis je me suis éloignée pour qu’il effectue sa pré vol en toute sérénité, il faut faire cela sérieusement et ne pas être distrait puis dès qu’il était installé dans son cockpit, prêt à mettre en route, un dernière au revoir. Taxi vers la 28, décollage et un savoir vivre aviateur en guise de guide, il me fait un passage avec un petit battement d’ailes. Merci Christophe.

Une fois le Ménestrel évanoui dans les airs, je me suis retrouvée seule sur le terrain, un petit pincement au cœur, une pointe de nostalgie, mais sachant que Jean-Marc était toujours dans le secteur, il devait partir avec son RV4 le lendemain mardi, je l’appelle. Quelques échanges, il devait voir des gens, donc bises téléphoniques, au revoir et RDV à Vannes. Pour moi c’était vraiment la fin de quatre jours merveilleux. J’ai donc programmé mon GPS sur Go Home et pris le chemin, que je ne connaissais pas encore, qui passe derrière l’aérodrome. Cela m’a donnée l’occasion de faire une dernière photo où l’on voie à la fois la 10 et le hangar sur lequel est écrit Sarlat Domme.

Rassemblement Niort – Juin 2016

 

Sarlat fut notre 11ème rassemblement l’année dernière 2015 hélas sous une météo exécrable. Nous nous sommes alors dit que cette année 2016, devrait être meilleure. Eh bien non, nous avons eu les pluies du siècle – le zouave à Paris a eu de l’eau jusqu’à la ceinture ce qui représente plus de 6 m de crue, énorme mais heureusement pas la crue du siècle.
Sur 35 avion prévu seul 18 sont arrivés dont 13 RVs, ce qui est beaucoup lorsqu’on se remémore Sarlat et Mende. Mais comme d’hab beaucoup sont quand même venu en voiture ce qui a assuré une venue acceptable. Nous étions presque 40 samedi soir. Le clou de ces trois journées fut Jean-Marie U. qui est venue avec le RV4 de Joël B. Régine B. en place arrière. Jean-Marc étant arrivé jeudi depuis Vannes avec son RV4 construit en même temps que celui de Joël, nos deux pilotes nous ont régalé avec quelques vols en patrouille.
Vous trouverez ci-dessous quelques-unes des très nombreuses photos prise durant ces 5 jours.
Vous trouverez ci-dessous quelques photos de notre rassemblement.